golfe Persique - Liste des poissons

Le mérou de Malabar est un poisson originaire de la région Indo-Pacifique. Les adultes peuvent atteindre des tailles considérables, avec des captures répertoriées d'individus de plus de 150 cm pour 50 kg. Recherchée pour la qualité de sa chair, cette espèce est capturée par diverses méthodes telles que la pêche à la ligne, au chalut, à la palangre, via des pièges ou encore au harpon. À Hong Kong, il est vendu vivant comme poisson d'ornement.

Le requin tigre est le troisième plus grand requin du monde. Il est reconnaissable à ses rayures distinctives le long des flancs, et à son museau court et plat. Les requins tigres sont des chasseurs opportunistes, ils sont connus pour leur comportement d'exploration par morsure "d'identification" pour évaluer la qualité nutritive de leur proie. Ces requins préfèrent généralement les eaux peu profondes, mais on peut parfois les trouver à des profondeurs plus importantes.

Gobiodon citrinus, plus communément appelé gobiodon citron, est un poisson originaire des eaux tropicales de la région Indo-Pacifique. Ce petit poisson de récif adopte une relation commensale avec les coraux branchu du genre Acropora, autrement dit cette relation n'est bénéfique qu'au gobiodon citron et n'apporte rien de particulier au corail. Il est considéré comme espèce en danger uniquement dans le golfe Persique, principalement à cause de la disparition des coraux dont il dépend.

La murène zébrée doit son nom aux similitudes entre son motif et celui du zèbre. Cette espèce nocturne et crépusculaire fréquente les zones rocheuses et les récifs coralliens d'une large partie des eaux Indo-Pacifique. Elle chasse en particulier des crabes, des oursins et des mollusques.

Le labre-échiquier évolue le long des pentes et des étendues sablonneuses des lagons et des récifs coralliens. Son régime alimentaire se compose principalement de proies dotées d'une carapace résistante. Il peut être observé jusqu'à une profondeur d'environ 30 mètres.

Ce poisson anguiforme creuse un tunnel dans le sable ne laissant dépasser que l'avant de son corps. Les hétérocongres vivent au sein d'une colonie de plusieurs centaines d'individus, là où les courants marins transportent le plancton dont elles se nourrissent. Au moindre signe de danger, l'hétérocongre se cache entièrement dans son abri.

Himantura uarnak, plus communément appelée raie pastenague léopard, pastenague indienne ou encore raie alvéolée, est un poisson vivant en eau saumâtre et eau de mer. Cette raie est originaire des eaux tropicales du bassin Indo-Pacifique et de la mer Rouge. Les populations de raie pastenague léopard sont considérées "en danger" à cause de la pêche industrielle et traditionnelle, les prises accessoires ainsi que des pollutions liées au développement des zones côtières. Le corps discoïde est globalement de couleur brune avec des taches noires, denses, de plus en plus réticulés avec l'age. C'est une espèce carnivore qui se nourrit de poissons, de bivalves, de crabes, de crevettes, de vers et de méduses. La queue de cette raie est munie d'un ou plusieurs aiguillons venimeux, dont la piqure est extrêmement douloureuse pouvant entrainer malaise et paralysie, et la mort dans le pire des scenarios. Elle n'utilise ce dernier qu'en cas de défense. Elle est le plus souvent présente au large des plages de sable ainsi que dans les estuaires et lagon récifal. Elle est aussi associée aux récifs coralliens à fond sableux. On peut aussi la retrouver plus au large jusqu'à 50 m et très occasionnellement en eau douce.

Le requin mako, ou Isurus oxyrinchus, est un prédateur pélagique se déplaçant dans les mers tropicales et tempérées, et parfois s'approchant des côtes. En raison de la pêche intensive, cette espèce est en danger d'extinction depuis 2018, à l'exception de la zone Pacifique Sud. Malgré sa réputation de prédateur redoutable, les attaques contre les humains sont rares. Le requin mako est un prédateur solitaire capable de réaliser des pointes de vitesse à plus de 110 km/h qui chasse principalement des poissons, d'autres requins et des céphalopodes.

Le poisson pomme de pin, ou poisson-ananas, réside sous les corniches des rochers et n'en sort qu'une fois la nuit tombée. Il est doté d'un curieux moyen de défense : en cas de danger, il peut utiliser ses robustes nageoires pelviennes pour se bloquer dans les rochers.

Le poisson-lune argenté est une espèce commune que l'on trouve dans divers habitats côtiers, des baies et mangroves aux récifs côtiers vaseux. Il se nourrit principalement de plancton et de détritus. Son aire de répartition s'étend de la mer Rouge et de l'Afrique de l'Est jusqu'à la Polynésie et l'Australie, en passant par le golfe Persique et la zone d'eau douce du delta du Mékong.

Appelé aussi poisson-licorne en référence à l'excroissance rencontrée chez les individus adulte, ce nason vit dans les eaux tropicales des océans Indien et Pacifique. Tout au long de la croissance, ces poissons changent de couleurs et de motifs. Ils vivent habituellement en petits groupes mais de larges bancs peuvent se former dans les zones océaniques de forts courants.

Ce grand poisson licorne est un habitant commun des lagons et des récifs marins marqués par un fort courant. Principalement diurne, il se nourrit d'algues brunes comme les sargasses. Il peut être rencontré en petits groupes ou en solitaire.

Le labre-rasoir masqué habite les platiers semi-exposés et les lagons riches en coraux. Il se nourrit de mollusques, d'oursins, d'ophiures, de polychètes et de crabes. Les juvéniles fréquentent principalement les sols accidentés tandis que les adultes se déplacent par paire dans les récifs. Les grands mâles sont territoriaux et se nourrissent en renversant de gros rochers pour exposer les proies cibles.

Facilement reconnaissable à sa forme et sa couleur bleue, ce baliste vit naturellement en groupes dans les eaux agitées voisines des récifs coralliens. En période de reproduction, mâle et femelle s'installent en couple pour réaliser un nid. Ils protègent farouchement ce petit territoire contre les autres espèces de poissons et plus globalement contre toute intrusion, même humaine.

On reconnaît le poisson-coffre jaune à sa forme trapézoïdale si caractéristique, ainsi qu'à sa bouche ronde avancée comme un bec. Ses deux grands yeux ronds sont bien saillants sur le haut de sa tête. Les adultes arborent classiquement un jaune tape-à-l'œil, recouverts de points noirs clairsemés. Mais il existe des variantes de couleur ocre et bleu, avec parfois des points blancs ou des point blancs cerclés de noir, en particulier en Mer Rouge. Les juvéniles sont bleus à verdâtres, toujours avec le même motif.

Les juvéniles de cette espèce ont des nageoires très longues. Ils se laissent souvent flotter au gré des courants, dans toutes les positions, ils ressemblent alors à des feuilles mortes. Les adultes se regroupent parfois dans des bancs énormes.