chirurgien à voile brun
Nom scientifique | Zebrasoma scopas |
---|---|
Descripteur | Cuvier |
Année description | 1829 |
Statut IUCN (Monde) | LC |
Famille | Acanthuridae |
Genre | Zebrasoma |
Introduction
Zebrasoma scopas, plus communément appelé chirurgien à voile brun, est un poisson tropical répertorié du golfe persique jusqu'aux îles de l'océan Pacifique.
Cette fiche est en cours de réalisation. Les textes proposés actuellement sont issus de notre modèle de données ou sont en cours de rédaction. Pour demander à prioriser ce contenu, vous pouvez nous écrire ICI.
Qui est-il ?
Le genre Zebrasoma
Les espèces appartenant au genre Zebrasoma regroupent une partie des poissons communément appelés « poissons-chirurgiens ». Ils sont caractérisés par la présence d’éperons tranchants appelés également « scalpels » présents sur chaque côté de la queue.
Les juvéniles de Zebrasoma se différencient des Acanthurus par l'absence d'écailles. Ils peuvent être confondus avec des Ctenochaetus ou des Naso. À l'âge adulte, les Zebrasoma possèdent une silhouette plus haute que les Ctenochaetus et les Acanthurus. Ils ne possèdent pas de "corne" comme chez les Naso.
Leurs éperons sont principalement utilisés lors de combats entre mâles. Ils ne présentent normalement pas de danger pour un plongeur, l’espèce préférant fuir lorsqu’elle se sent menacée. Cependant, quelques cas de blessures profondes ont été reportées chez des pêcheurs imprudents ayant tentés de les décrocher de leur hameçon. En cas de danger, ces poissons redressent leurs lames pour se défendre face à leurs assaillants.
Les larves des poissons-chirurgiens sont pélagiques, elles se développent au gré des courants océaniques. Cette caractéristique, présente chez de nombreux poissons des récifs, explique la forte dispersion de ces espèces. On rencontre ces poissons dans tous les récifs des zones tropicales et subtropicales du monde. Ils sont naturellement absents de la Méditerranée.
La plupart d'entre eux sont herbivores et se nourrissent d'algues benthiques, quelques-uns sont zooplanctonophages.
Morphologie
-
Type
-
Taille moyenne15 cm
-
Taille maximale40 cm
-
Longévité10 ans
-
FormeOvale
-
Type
-
Taille moyenne15 cm
-
Taille maximale40 cm
-
Longévité10 ans
-
FormeOvale
Comment reconnaître le chirurgien à voile brun ?
Le chirurgien à voile brun est bicolore avec un corps sombre. Un dégradé est présent au niveau de sa tête commençant du gris-noir pour terminer brun-jaune. Plus visible sur les parties claires, son corps est ponctué de discrets petits points bleus.
Le scalpel est blanc.
Différences entre mâles et femelles
Il n'existe pas de dimorphisme visible pour cette espèce.
Mode de vie & Comportement
-
régimeomnivore à tendance herbivore
-
Sociabilitévivant en groupe ou solitaire
-
territorialitéNon
-
Rythme biologiqueDiurne
Comme ses congénères, le chirurgien à voile brun possède des scalpels à la base de la nageoire caudale. En cas de danger, il peut sortir deux petites lames pour se protéger des prédateurs. Adultes, ces poissons vivent généralement en groupe d'une vingtaine d'individus. Ils se regroupent en larges bancs pour frayer lors de la période de reproduction. Ils sont exclusivement herbivores et broutent les algues dans les zones riches en coraux.
Reproduction
-
Mode de reproductionovipare qui pond en eau libre
Le chirurgien à voile brun est un poisson ovipare qui forme des petites agrégations localisées et pond, soit en groupe, soit en couple, en eau libre.
Espèce inoffensive
Cette espèce ne présente pas de danger particulier pour l'Homme en cas de rencontre dans son milieu naturel.
D'où vient-il ?
Quel est son habitat ?
Caractéristiques du milieu naturel
-
Température25 - 29 °C
-
Profondeur1 - 60 m
Présentation du biotope
On retrouve le plus souvent le chirurgien à voile brun à une profondeur inférieure à 60m. Il n’est cependant pas impossible de retrouver ce poisson à d’autres profondeurs. Le sol est généralement constitué de rochers et de coraux.
Espèces du même biotope
Maintenance en aquarium
Déontologie
Afin de préserver la vie sauvage, si vous faîtes l'acquisition de cet animal, il ne doit pas être relâché en milieu naturel. Voir aussi, la charte Fishipedia.
Fishipédia soutient la pratique d'une aquariophilie responsable et respectueuse de l'environnement. Nous encourageons la maintenance si celle-ci est motivée par le désir de comprendre le fonctionnement biologique du vivant et si elle est réalisée dans le respect de la vie animale.
Nous pensons que l'aquariophilie est une ouverture à la découverte des milieux aquatiques, en particulier d'eau douce, et que cette connaissance est nécessaire pour mieux protéger et respecter ces environnements. Logiquement, nous réfutons l'achat compulsif d'animaux qui ne trouveraient pas une place suffisante et / ou adaptée dans l'aquarium hôte.
Recommandations générales
-
Volume min300 litres
-
Population min1
-
Température25 - 29 °C
-
pH (acidité)8.2 - 8.4
Caractéristiques
-
Difficulté d'élevagedifficile
-
Robustessetolérant
-
Comportementmoyennement agressif
-
Disponibilitécourant
Rappels généraux
Il est fortement conseillé de lire la fiche complète dédiée et de se renseigner sur les retours d'expériences de maintenance de l'animal envisagé, ceci afin d'éviter tout conflit potentiel dont la finalité est généralement la mort de l'individu (ou des autres habitants). Il est important de ne pas surcharger son aquarium pour limiter la pollution. La maintenance en sera facilitée.
La réalisation d'un aquarium eau de mer requiert certaines connaissances au préalable.
L'eau de mer est généralement synthétique, constituée d'eau osmosée et de sel synthétique à hauteur de 33g/litres. Il est également possible de prélever de l'eau de mer directement (après s'être assuré que l'eau ne soit pas polluée).
La mise en fonctionnement d'un aquarium d'eau de mer se fait en trois phases : la mise en place d'un décor en pierre vivante, l'introduction des invertébrés un mois plus tard, et l'introduction des poissons 3 mois plus tard. Il est primordial d'attendre le plus longtemps possible avant d'introduire les animaux afin que la micro-faune ait eu le temps de bien se développer. L'équilibre et la stabilité physico-chimique sont fondamentaux pour la réussite de ce type de bac.
Conseils de maintenance et entretien de l'aquarium
Le démarrage d'un aquarium est une partie primordiale pour l'équilibre et le bien-être des poissons. Lorsque l'on met en eau un aquarium, l'eau passe naturellement par un cycle biologique : le cycle de l'azote. Celui-ci dure environ trois semaines. Tous les 2 jours, nous vous conseillons de tester votre eau jusqu'à ce que le taux de nitrite soit à zéro pendant plusieurs jours d'affilée.
Pour accélérer ce cycle, vous pouvez utiliser un activateur de bactéries comme JBL Denitrol. Cette solution riche en bactéries vivantes et enzymes permet une mise en place rapide du cycle de l'azote. Les poissons peuvent alors être introduits plus rapidement.
Il est important de tester l'eau de son aquarium régulièrement pour maintenir un environnement sain pour les poissons et les autres habitants. Les tests d'eau permettent de mesurer les niveaux de différents paramètres tels que le pH, la dureté totale, ainsi que les taux de nitrates, de nitrites et d'ammoniaque.
Pour réaliser ces tests, vous pouvez utiliser des produits d'analyse spécialisés tels que JBL ProScan qui permet de réaliser un diagnostic de l'eau directement via un smartphone. Il existe également des coffrets de tests plus classiques de bandelettes, comme JBL PROAQUATEST.
En cas d’usage de l’eau du robinet, vous pouvez utiliser un conditionneur d’eau de type Biotopol de JBL pour éliminer les substances nocives comme le chlore, le cuivre, le plomb et le zinc. Les conditionneurs d'eau garantissent une meilleure santé aux poissons et une meilleure croissance des plantes.
Le chlore et la chloramine sont dangereux pour la santé des animaux. Utilisés pour désinfecter l'eau, ces agents sont présents en quantité non négligeable dans l'eau du robinet. Nous conseillons d'utiliser un anti-chlore lors de chaque changement d'eau. Outre le chlore, des traitements et médicaments vendus pour l'aquariophilie contiennent parfois des métaux lourds dangereux à forte dose.
Informations spécifiques pour le chirurgien à voile brun
Le chirurgien à voile brun est une espèce marine qui vit naturellement à une température comprise entre 25 °C et 29 °C. Pour une bonne maintenance, la température ne devrait jamais dépasser les 32°C sur de longues périodes. La teneur en nitrates devrait rester inférieure à 50mg/L. Pour garder une eau propre et non polluée, prévoyez un renouvellement mensuel de 20% à 30% du volume d'eau. En eau de mer, il est également possible d'éliminer les nitrates en utilisant l'une des méthodes suivantes : Jaubert, denitrateur sur souffre, biopeletts, méthode vodka.
Le chirurgien à voile brun est une espèce dont la maintenance est plutôt reservée à des aquariophiles avertis. Elle ne pourra être réalisée avec succès qu'en effectuant un minimum de travail de documentation. Les conditions particulières d'élevage peuvent facilement entraîner la mort de l'espèce ou d'autres animaux.
Cohabitation & Environnement
Dans un contexte d'aquarium communautaire, il convient de le maintenir dans un volume minimum de 600 litres.
Cette espèce est susceptible de manger des poissons de petites tailles. Il est recommandé d'être particulièrement vigilant sur la constitution de la population pour éviter les risques de prédations.
Les espèces de banc doivent être insérées avant l'éventuel prédateur. Celui-ci cohabite généralement bien s'il a été habitué à leur présence dès son plus jeune âge.
Conseils pour l'alimentation
Le chirurgien à voile brun est un omnivore à tendance herbivore. Dans le milieu naturel il se nourrit essentiellement de macro algues benthiques.
Cette espèce peut être nourrie avec des aliments secs (paillettes, granulés), de la nourriture fraîche et de la nourriture congelée. Pour éviter les carences, il est recommandé de varier les types de nourriture.
Comme pour tous les poissons, il convient de ne pas trop les nourrir pour éviter de polluer l'eau. Pour un poisson adulte, vous pouvez le nourrir une fois par jour.
Protocole de reproduction
-
Protection de la ponteNon
Aucun protocole renseigné pour le moment.
Risques d'hybridation
De manière générale, il est conseillé de ne pas mélanger plusieurs espèces d'un même genre ou différentes variétés d'une même espèce pour éviter les risques d'hybridation.
Magasins partenaires proches
Ces animaux pourraient vous intéresser
Exemples d'aquariums contenant cette espèce
Apprendre en s'amusant
Pour aller plus loin
Espèces de la même famille
Sujets qui pourraient vous intéresser
Sources & Réalisation
Participation & Validation
L'équipe de Fishipédia et les contributeurs spécialistes s'engagent à apporter un contenu de haute qualité. Cependant, bien que l'information soit issue de sources scientifiques ou de témoignages d'expériences de spécialistes, les fiches peuvent contenir des imprécisions.
Adrien Falzon
Benoit Chartrer