Polynésie française - Liste des poissons

Ce poisson-papillon est aisément reconnaissable à son nez allongé, utile pour capturer des microorganismes aquatiques parmi les coraux. Il l'utilise également pour picorer les pieds des échinodermes, les pédicellaires des oursins et les tentacules des vers marins.

Le requin tigre est le troisième plus grand requin du monde. Il est reconnaissable à ses rayures distinctives le long des flancs, et à son museau court et plat. Les requins tigres sont des chasseurs opportunistes, ils sont connus pour leur comportement d'exploration par morsure "d'identification" pour évaluer la qualité nutritive de leur proie. Ces requins préfèrent généralement les eaux peu profondes, mais on peut parfois les trouver à des profondeurs plus importantes.

Le labre-oiseau du Pacifique est un poisson vivant en eau de mer tropicale. Il est présent dans l'océan Pacifique ouest et l'océan Indien est. Les adultes possèdent un long museau utilisé pour capturer leurs proies dans les failles et les récifs coralliens.

La murène zébrée doit son nom aux similitudes entre son motif et celui du zèbre. Cette espèce nocturne et crépusculaire fréquente les zones rocheuses et les récifs coralliens d'une large partie des eaux Indo-Pacifique. Elle chasse en particulier des crabes, des oursins et des mollusques.

Le requin mako, ou Isurus oxyrinchus, est un prédateur pélagique se déplaçant dans les mers tropicales et tempérées, et parfois s'approchant des côtes. En raison de la pêche intensive, cette espèce est en danger d'extinction depuis 2018, à l'exception de la zone Pacifique Sud. Malgré sa réputation de prédateur redoutable, les attaques contre les humains sont rares. Le requin mako est un prédateur solitaire capable de réaliser des pointes de vitesse à plus de 110 km/h qui chasse principalement des poissons, d'autres requins et des céphalopodes.

Le labre nettoyeur se nourrit exclusivement en déparasitant de plus larges poissons et des tortues. Dans les récifs, il coordonne une station de nettoyage, généralement à proximité des coraux branchus. Particulièrement actifs au début du jour, ces petits labres nettoient les branchies et la bouche de nombreuses espèces de poissons.

La blennie rayée à dents de sabre présente la particularité de posséder des glandes de venin au niveau de ses canines. En cas d'attaque de prédateur, elle est capable de se défendre en mordant ce dernier et en l'étourdissant. Cette caractéristique remarquable a poussé au moins trois autres espèces de poissons à la mimer pour échapper aux prédateurs.

Les jeunes nasons à éperon orange vivent à proximité des récifs rocheux, en compagnie d'autres poissons-chirurgiens. Adultes, ces poissons trouvent leur nourriture, des algues brunes feuillues, dans les zones de coraux ou de rochers. Ils vivent généralement en petits groupes.

Ce grand poisson licorne est un habitant commun des lagons et des récifs marins marqués par un fort courant. Principalement diurne, il se nourrit d'algues brunes comme les sargasses. Il peut être rencontré en petits groupes ou en solitaire.

Naso vlamingii, plus communément appelé nason zébré ou nason à ligne violette, est un poisson-chirurgien présent dans une grande partie de la zone Indo-Pacifique. Il possède une bosse au-dessus de la bouche de laquelle part une bande bleue jusqu'à la base de ses yeux. Il a la capacité de faire apparaitre ou disparaitre cette bande.

On reconnaît le poisson-coffre jaune à sa forme trapézoïdale si caractéristique, ainsi qu'à sa bouche ronde avancée comme un bec. Ses deux grands yeux ronds sont bien saillants sur le haut de sa tête. Les adultes arborent classiquement un jaune tape-à-l'œil, recouverts de points noirs clairsemés. Mais il existe des variantes de couleur ocre et bleu, avec parfois des points blancs ou des point blancs cerclés de noir, en particulier en Mer Rouge. Les juvéniles sont bleus à verdâtres, toujours avec le même motif.

Facilement reconnaissable au motif coloré qui entoure l'œil, le poisson-épervier est un curieux prédateur spécialisé dans la chasse aux crustacés. Pour surprendre ses proies, il se cache dans les branches de petits coraux ramifiés. Une fois repérée, il fond sur sa victime, à l'image des éperviers, d'où son nom commun.

Les juvéniles de cette espèce ont des nageoires très longues. Ils se laissent souvent flotter au gré des courants, dans toutes les positions, ils ressemblent alors à des feuilles mortes. Les adultes se regroupent parfois dans des bancs énormes.

Le poisson empereur se rencontre de la mer Rouge jusqu'à la grande barrière de corail. Les juvéniles se cachent sous les corniches des récifs ou dans les trous des lagons extérieurs, tandis que les adultes préfèrent les grottes situées dans les zones coralliennes riches. Ces poissons se nourrissent d'éponges et forment des couples pour se reproduire.

Le labre nain à six bandes se rencontre dans une grande partie de la zone Indo-Pacifique. Il est présent des eaux de Madagascar jusqu'à la Grande barrière de corail. Ce poisson timide réside entre les branches des coraux dans lesquels il se réfugie au moindre danger. En période de reproduction, cette espèce se met en couple et réalise un nid.

Ce poisson-fléchette est facilement reconnaissable via son corps bicolore bleu et noir. Comme chez ses congénères, les adultes vivent en couple dans des terriers qu'ils creusent à même le substrat.

Le fusilier tricolore est reconnaissable à ses couleurs vives, avec une partie inférieure rose pâle à rouge et une partie supérieure vert-bleu. Ce poisson diurne forme de grands bancs dans les récifs coralliens de l'océan Indo-Pacifique. Il se nourrit principalement de plancton.

Le requin-baleine, le plus grand requin vivant au monde, fréquente les eaux tropicales et subtropicales, sauf la mer Méditerranée. Malgré sa taille massive, il est inoffensif pour l'homme. Sa population a chuté en raison de la pêche, et sa conservation reste un défi. Ces requins se déplacent lentement et se nourrissent de plancton, petits poissons, crustacés, et calmars. Ils effectuent des migrations saisonnières et certaines populations sont relativement isolées. Les impacts du tourisme sur leur comportement suscitent des inquiétudes.