îles Canaries - Liste des poissons

La bécasse de mer tient son nom à sa longue bouche en forme de bec. Cette espèce grégaire fréquente les eaux relativement profondes de toutes les zones tempérées de la planète. Elle se nourrit principalement d'invertébrés chassés sur le fond.

Ce poisson-lune est une espèce migratrice présente dans les eaux marines tropicales et tempérée. Bien que son apparence puisse suggérer le contraire, il appartient à l'ordre des Tétraodontiformes. Classé comme vulnérable, il est menacé par les filets dérivants, la surpêche et la pollution plastique. Cette dernière représente un danger important car il confond les plastiques avec les méduses en se nourrissant.

Cet animal nocturne se nourrit aussi de cadavres d’animaux. Sa morsure n'est pas venimeuse, mais très douloureuse. Son corps, dépourvu d’aspérités (écailles, nageoires pectorales…), lui permet de rentrer facilement en marche arrière dans un trou. C’est l'un des ingrédients de la « bouillabaisse ».

L'émissole évolue principalement dans l'est de l'océan Atlantique. Elle est répertoriée du Royaume-Uni à l'Afrique du Sud, en mer Méditerranée et en mer Noire. En août 2020, cette espèce, spécialiste de la chasse aux crustacés, a été classée « en danger d'extinction » par l'IUCN. Elle est en particulier menacée par la surpêche.

Contrairement à beaucoup d’autres sparidés (daurades, sars…), elle vit près de la surface. Elle se rencontre parfois dans les ports ou elle se nourrit de déchets. Dans certains pays, elle est très prisée par les pêcheurs bien que sa chair soit assez molle.

Le pagre est une espèce pélagique côtière. C'est un carnassier opportuniste qui chasse des crustacés, des mollusques et des petits poissons. Sa mâchoire est assez puissante pour écraser des coquilles ou des carapaces de crabe. Les adultes fréquentent les fonds rocheux et les zones de gravats tandis que les juvéniles sont plus communs autour des herbiers.

Ce prédateur vit dans des zones rocheuses, généralement à des profondeurs allant jusqu'à 600 mètres. En danger, cette espèce est vulnérable à la surpêche en raison de sa croissance lente et de sa maturation tardive, avec des populations en déclin observées dans des zones comme le Brésil, les Bermudes et les Açores. Les efforts de conservation sont cruciaux pour protéger cette espèce, notamment par la réglementation des pêcheries et la protection des habitats marins essentiels à leur survie.

Le requin bleu, également appelé "requin peau bleue", est un prédateur pélagique présent dans les eaux marines tempérées et tropicales, avec des observations occasionnelles près des côtes. Sa large distribution est toutefois menacée par la surpêche. Reconnaissable par son dos bleu et son ventre blanc, ce requin au corps élancé se nourrit principalement de petits poissons, de mollusques, de céphalopodes et parfois d'oiseaux.

La raie bouclée, appelée également raie brunette, est une espèce de poisson appartenant à la famille des Rajidae. Cette espèce est répertoriée dans les eaux côtières de l'Atlantique nord-est, de la Norvège jusqu'au Maroc, ainsi que dans la mer Méditerranée. Elle se nourrit principalement de crustacés et de petits poissons, qu'elle capture en utilisant ses dents plates.

La raie brunette est facilement reconnaissable à ses marbrures et ses points clairs clairsemés sur l'ensemble du corps. Elle passe la plupart de son existence légèrement enfouie dans les fonds vaseux ou sablonneux, en attente de proies. Autrefois commune, elle est aujourd'hui menacée par la surpêche sur l'ensemble de son aire de répartition.

Pendant la journée, elle vit en bancs et elle « broute » souvent les feuilles de posidonie (plante à fleurs sous-marine). Elle consomme aussi les petits animaux qui vivent accrochés sur les feuilles. Les juvéniles vivent à très faible profondeur. Sa chair, molle et fade, est peu appréciée.

Elle est reconnaissable à la tache noire qui orne sa nageoire dorsale. Comme de nombreuses espèces de rascasses, elle possède des épines venimeuses et elle se camoufle aisément dans son environnement. Elle peut être utilisée pour la préparation de la soupe de poisson.

Elle nage très mal et vit sur le fond où elle se camoufle parmi la végétation sous-marine. Elle chasse à l'affût et, comme toutes les rascasses, elle est venimeuse. Très recherchée pour sa chair, elle se capture facilement au harpon ou au filet.

Elle vit souvent en dessous de 30 mètres de profondeur. Au printemps, elle remonte près de la surface pour pondre dans les herbiers. Ses épines dorsales sont venimeuses. La piqûre est très douloureuse, mais rarement mortelle. C'est l'un des ingrédients incontournables de la bouillabaisse.

Il se reproduit facilement en captivité. Pendant l'accouplement qui peut durer entre 30 et 45 minutes, le mâle forme une boucle au cours du corps de la femelle. Sa chair est comestible, mais son foie est toxique. Son comportement reproducteur a été étudié à l’Université de Liège.

Elle est surtout active à la tombée de la nuit. Pendant la journée, elle reste sur le fond. Elle peut fermer ses yeux grâce à des sortes de paupières. Sa chair est comestible, mais son foie est toxique ! Ses œufs peuvent être incubés et éclore en aquarium.

Il est très agressif envers les poissons de son espèce, sauf en période de reproduction : au printemps, à la tombée de la nuit, un couple se forme et exécute une parade complexe. Il est un hermaphrodite synchrone : mâle et femelle en même temps. Très curieux, il s'approche souvent des plongeurs.

Le poisson-perroquet de Méditerranée est un représentant rare des Scaridés en zone tempérée. Il est originaire des eaux chaudes du sud et de l'est de la Méditerranée. Il se nourrit principalement d'algues et fréquente les zones rocheuses jusqu'à une profondeur de 30 mètres.

En période de reproduction, les groupes de daurades pénètrent dans les lagunes et les estuaires pour s’accoupler. Recherchée depuis l'Antiquité pour la qualité de sa chair : les Romains engraissaient déjà des daurades dans des viviers. Sa pisciculture intensive s'est développée depuis les années 80.

Originaire de la Méditerranée et de l'Atlantique, la bécune à bouche jaune est un chasseur agile se nourrissant de poissons, de céphalopodes et parfois de crustacés. Il se rapproche parfois lentement des plongeurs par curiosité.

Le requin-marteau Halicorne, un requin-marteau semi-océanique, est présent dans les eaux tropicales et tempérées du monde. Cette espèce est facilement reconnaissable à sa tête plate incurvée et aux extrémités noires des nageoires pectorales. Ces requins se nourrissent de poissons, céphalopodes et crustacés, tirant avantage de leur tête aplatie pour effectuer des virages serrés lors de la chasse. Bien que potentiellement dangereux et agressifs envers les intrus, les attaques contre les humains sont rares. A contrario, malgré sa large répartition, cette espèce est menacée d'extinction.

Sphyrna mokarran, le "grand requin-marteau", se distingue comme le plus grand de son groupe et compte parmi les vingt plus grands poissons de la planète. Malheureusement, malgré sa répartition mondiale dans les zones tropicales et tempérées, cette espèce est gravement menacée. Cet agile chasseur nocturne chasse en particulier les raies qu'il est capable de détecter grâce à ses ampoules de Lorenzini. Il convient d'être prudent en sa présence, notamment lors de sessions de plongée.

Pendant la journée, elle se nourrit de plancton près de la surface. Elle descend vers le fond avant la nuit pour capturer de petits invertébrés. Le mâle est plus coloré que la femelle. C'est une espèce hermaphrodite protogyne : les femelles se transforment en mâle. Sa chair est peu appréciée.